Dans cette deuxième partie, nous allons continuer à explorer les bonnes raisons de ne pas utiliser vos processeurs d’effets software en Insert de pistes.
Si vous avez suivi la première partie de cet article, vous avez constaté la supériorité accrue que nous donne une connexion des effets selon un schéma de type « Départ-Retour », bien plus efficace en ce qui concerne les éventuels déséquilibres de votre balance initiale et bien plus supportable en terme de contrainte imposée au(x) processeur(s) de votre machine. La suite ?

Dans cet article plus spécialement destiné aux débutants, j’ai décidé de revenir sur les notions de bases que sont l’utilisation des effets et notamment pourquoi vous ne devez pas les placer en Insert de vos pistes.
Formateur depuis près de dix ans maintenant, j’ai assisté à l’évolution du métier d’ingė-son, notamment grâce à l’apport indiscutable de l’informatique musicale. Cependant, tous les aspects positifs de cette démocratisation ont également amené leur lot d’aberrations, à savoir d’énormes lacunes en théorie audio de base. En gros, on s’attaque volontiers à la compression mid-side multibandes en parallèle, sans maîtriser les plus élémentaires notions de routing… Du coup, j’ai décidé de vous parler aujourd’hui des effets ou plus exactement des bénéfices que vous aurez à ne pas les utiliser en Insert…

Découvrez comment Waves a méticuleusement recréé sous forme de plug-in le procédé de Reel ADT inventé par les studios Abbey Road à la demande des Beatles ! Système unique dès sa création dans les années 60, souvent imité mais jamais égalé (et je vous expliquerai pourquoi), il s’agit d’une technique de doublage artificiel. Basée sur l’emploi de magnétophones analogiques, donc de bandes magnétiques (les fameuses bobines ou Reels), voici l’extraordinaire, ultra-classique Reel Artificial Double Tracking (ou Reel ADT).

Parmi les innovations sonores héritées des années 60-70, j’ai choisi aujourd’hui de mettre en lumière un effet spectaculaire et classique : la Reverse Reverb !
A l’époque, les supports d’enregistrement utilisés (divers formats de bande magnétique) étaient linéaires. En effet, pour pouvoir écouter le point B se trouvant musicalement après le point A (plus tard dans le temps), il fallait que la bande se déplace physiquement par rapport aux têtes de lectures (autant de têtes individuelles que de pistes).

Aujourd’hui, je vous propose une astuce de mix des plus classique : la mise en place d’un « Ducking Delay » (aussi appelé « Delay Dynamique »).
S’il est a peu près évident pour tout mixeur en devenir que l’usage des Delays est incontournable, il reste que certains sont relativement difficiles à gérer en ce qu’ils ajoutent de la confusion au mix au lieu de l’éclaircir. Ceci est bien souvent du à la place occupée par ces derniers, notamment si leur niveau est conséquent, qui plus est au milieu d’un arrangement déjà encombré. Que faire ? Mettre en place un Ducking Delay !

A moins de vivre sur une lointaine planète, vous devez certainement connaitre les séries Signature de Waves. Développées avec de grands noms de la production, elles consistent en un ou plusieurs plug-ins « tout-en-un » reproduisant les outils favoris, souvent sous forme de chaine audio de quelques éminents spécialistes tris sur le volet. Aujourd’hui, place à l’électro avec la rencontre entre Waves et le duo Infected Mushroom. Le fruit de cette union ? Pusher !

Un des paradoxes de l’enregistrement audio-numérique est que sa qualité fait aussi sa faiblesse: la linéarité de son fonctionnement, mathématiquement parfaite et transparente conduit inévitablement à un manque de chaleur, de richesse ou dit autrement, de « magie « . Voilà l’objectif du plug-in Waves NLS : retrouver la richesse et la complexité jusque là associées au monde analogique.

Assez récemment remis au gout du jour par les acteurs de la « French Touch » (entre autres), le Vocoder se refait une jeunesse. Trop souvent confondu avec l’effet généré par un AutoTune poussé dans ses retranchements, c’est pourtant un animal complètement différent…

Pas de descriptif détaillé ni de test exhaustif aujourd’hui, mais simplement la démonstration de l’excellente fonction EQ Match du plug-in Fabfilter Pro Q2 !
Moins connue que Waves ou Universal Audio, la marque hollandaise Fabfilter (en activité depuis 2002) est en passe de rapidement égaler ses concurrent au vu de la qualité de ses produits…

Une fois n’est pas coutume, je vous propose un vidéo-test de plug-ins Waves, mais cette fois ils seront deux, à savoir les Tone Centric et Mix Centric issus de la récente série « Greg Wells Signature ». Ne vous laissez pas abuser par leur apparente simplicité en terme de présentation (un seul gros potentiomètre…), car les bestiaux en ont sous le capot ! Si en plus ils sont disponibles aux formats AudioUnits, VST, VST3, AudioSuite, RTAS et AAX, là je dis : ready, steady, go !