TEST : Plug-In Infected Mushroom Pusher, Waves

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 A moins de vivre sur une lointaine planète, vous avez certainement entendu parler des séries Signature de Waves. Développées avec de grands noms de la production, elles consistent en un ou plusieurs plug-ins « tout-en-un » reproduisant les outils favoris, souvent sous forme de chaine audio, de quelques éminents spécialistes triés sur le volet. Aujourd’hui, place à l’électro avec la rencontre entre Waves et le duo Infected Mushroom. Le fruit de cette union ? Pusher !

Infected Mushroom

Originaire d’Israël, Infected Mushroom (formé en 1996 par Amit Duvdevani et Erez Eisen) officie dans le style Trance Psychédélique depuis leur premier opus en 1999. Bien qu’après onze albums leur style ait évolué en s’ouvrant à d’autres influences, le groupe reste néanmoins un des piliers de la scène « Electro » (au sens large) mondiale. En tant que producteurs-remixeurs, ils ont mis toutes ces années pour élaborer leurs techniques de productions, ce qui nous amène donc tout naturellement au test du jour, le Infected Musroom Pusher !

« Nous voulions combiner les astuces de mixage et mastering sur lesquelles nous travaillons depuis 20 ans en un plug-in unique. Pusher fera sonner mieux à peu près n’importe quoi en quelques secondes. » – Erez and Duvdev, a.k.a. Infected Mushroom

“We wanted to combine our mixing and mastering tricks that we’ve been working on for 20 years into one plugin. Pusher will make almost anything sound better in a matter of seconds.”

Pusher

En plus des indispensables réglages d’entrée/sortie nécessaires à l’obtention d’une structure des gains correcte, le Pusher consiste en six réglages principaux, a priori plus complexes qu’il n’y parait :

  • Low – Renforce vos graves en permettant de choisir d’où part le traitement, en se basant sur des notes de la gamme, évidemment étudiées pour le kick et la basse,
  • Body, High – Se chargent des bas-mediums et aigus (en high-shelf dans ce dernier cas)
  • Magic – Excitation et traitement dynamique (en parallèle probablement ?) de l’ensemble des fréquences, particulièrement utile sur des sous-groupes ou des mixs entiers,
  • Stereo Image – Élargit l’image stéréo des hautes fréquences,
  • Push – Maximise le mix selon deux techniques, clipper ou limiter, opération traditionnellement réservée au Mastering.

Nous voici donc en présence d’un plug-in d’embellissement sonore utilisable sur des pistes individuelles, des sous-groupes ou stems tout autant que sur les sorties principales, voire en situation de mastering. Comme d’habitude et comme déjà évoqué avec le traitement batterie de Chris Lord-Alge ou  les sucreries de Greg Wells (parmi tant d’autres), il faut accepter de ne pas être totalement maitre du sujet, notamment par le côté « occulte » de certains des traitements mis en place. Il est en effet assez difficile d’apprendre quoi que ce soit en utilisant ce plug-in, ce qui est toujours dommage. Cependant, le Pusher amène inévitablement son lot d’améliorations, quand à savoir si elles vous conviendront, je vous laisse en juger par vous-même :

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